La parentalité est une expérience extraordinaire... on parle souvent du plus beau métier du monde et c'est vrai ! Mais être parent, c'est aussi un emploi en CDI à temps plein 7/7 et 24/24 sans RTT, congés ou démission envisageable.
La pression sociale exercée sur les parents est infinie et génère une souffrance psychologique enfin reconnue sous le nom de BURNOUT PARENTAL.
Il est le résultat d'un déséquilibre entre des facteurs de stress spécifiques à la parentalité et des ressources disponibles pour faire face aux difficultés.
Mais cette détresse n'est pas une fatalité. Il existe des solutions pour sortir du burnout :
Poser un diagnostic est essentiel.
Pour ce faire, il faut tenir compte du contexte familial, des symptômes primaires et secondaires et conduire un diagnostic différentiel.
Déculpabilisons les parents
FAUX. Si les mères sont plus exposées parce qu'elles assument souvent plus de tâches éducatives, les études récentes démontrent que les pères sont plus vulnérables face aux facteurs de risque du burnout parental. Ils sont donc tout autant concernés.
FAUX. Les parents qui travaillent beaucoup et s'organisent pour déléguer certaines tâches ne sont pas plus exposés que d'autres.
FAUX. Aucun facteur de risque ne suffit à engendrer du burnout parental. C'est plus le mal-être du parent vis-à-vis de son rôle qui est en cause plus que l'enfant lui-même, même s'il a des comportements difficiles à gérer au quotidien.
FAUX. Les tout-petits nécessitent plus de soins constants, ce qui constitue une source de fatigue. Toutefois, les adolescents et certains comportements à risque qu'ils adoptent ou bien des enfants adultes revenus à la maison sont aussi des facteurs de risque pour le burnout parental.